Paris revêt nombre de costumes, si bien qu’on l’attribue en fonction des moments de l’année à l’automobile, à la gastronomie, au romantisme, ou pour nous ravir, à la mode. Ainsi, dimanche 28 juin dernier, la semaine de la mode prenait fin à Paris, ce qui nous a laissé le temps d’en sortir les tendances et autres prémices de ce qui viendra nous tenir chaud ou nous mettre en valeur pour l’année qui arrive.
Une année pour flouter les frontières
Alors que le sport et l’imprimé se développent avec succès, on pourra notamment citer les survêtements adaptés à tous les gouts et toutes les couleurs, sous toutes les formes et tous les ponts possibles.
Des Alexandre Matiussi, avec des fusions entre pantalon de survêtement et veste écossaise, ou des Givenchy qui mêlent à l’univers du football américain des images du Christ, ou encore des Louis Vuitton qui apportent à l’univers du sport des broderies ou de la soie, qui contraste avec élégance avec les lanières de parachute que composent les propositions pour 2016 de Kenzo. De belles propositions qui ne manquent pas d’humour et d’attraits, comme en attestent les choix de Dries Van Noten, qui lui s’attaque à la culture transatlantique.
L’Amérique, je veux l’avoir, et je l’aurai
La culture Pop continue de faire des adeptes, notamment parmi les rangs des créateurs et non sans raison. Sous les conceptions de Dries Van Noten, c’est l’égérie du milieu de siècle dernier, Marylin qui revient sur le devant de la scène avec des gilets imprimés et brodés qui ne sont pas sans apporter de belles touches colorées, mises en avant par les lèvres pulpeuses de la star du grand écran.
Et comme la culture américaine, sans barrière ni tabou, l’androgyne a lui aussi trouvé sa place parmi les défilés, diluant encore les frontières des sexes et apportant une touche de mystère qui n’a laissé personne indifférent.
L’androgynie sera d’ailleurs la figure de proue d’un dossier à venir sur notre blog de mode et look tendances.
Crédit photo : laura de paris.